Conseils pour bien réussir votre bac d’histoire-géographie

L’épreuve d’histoire-géographie au bac dure 4 heures pour les élèves des séries L et ES. Comptez 3 heures pour les candidats de la série S, d’où les attentes différentes en fonction des filières. En effet, les terminales S doivent exploiter les documents et mettre en avant leurs connaissances. L’épreuve est nettement plus complexe pour les ES et les L qui sont amenés à ajouter leur réflexion personnelle en plus d’une dimension critique. Ces quelques conseils leur seront utiles pour réussir l’épreuve d’histoire-géographie.

Établissez un calendrier de révisions et forcez-vous à le suivre

L’épreuve d’histoire-géographie se compose d’une épreuve majeure (deux sujets au choix + une problématique) et d’une épreuve mineure (étude de documents). En d’autres termes, les candidats doivent avoir appris leurs cours pour réussir cette épreuve. Pour ce faire, la mise en place au préalable d’un calendrier de révisions s’impose. Tracez un tableau de sept colonnes qui représentent les jours de la semaine. Ajoutez-y les dates ainsi que les horaires de révisions. L’élaboration du planning journalier se fera en fonction des capacités de chacun. Le mieux serait de programmer les matières les plus contraignantes le matin ou en fin d’après-midi. Outre les révisions, prévoyez du temps libre pour vous aérer l’esprit.

Bac d’histoire-géographie : aidez-vous des ressources internet pour réviser

Le digital et les outils numériques permettent de travailler de chez soi et de réussir le bac haut la main. En effet, les ressources en ligne sont extrêmement variées : fiches, exercices, cours. Vous pouvez également consulter Revue-histoire.fr qui relate les faits ainsi que les personnages historiques. La plateforme regroupe des documents, des articles en tous genres qui permettent de mieux comprendre l’histoire. Ces contenus s’adressent à tous, mais en particulier aux élèves qui préparent le bac, et en particulier l’épreuve d’histoire-géographie. En outre, les sites internet fournissent des aides méthodologiques qui permettent aux candidats d’organiser les séances de révisions. Il est même recommandé de confronter les cours en ligne et ceux dispensés par les professeurs au lycée. Il s’agit d’exercer la mémoire et d’optimiser ses connaissances. De plus, les plateformes en ligne renseignent sur la durée des épreuves.

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Les fiches de révisions, utiles pour le bac d’histoire-géographie ?

Les séances de révisions visent à organiser, voire agréger les cours pour les utiliser durant les examens. Pour faire simple, les révisions consistent à des exercices de mémorisation et de réflexion, d’où la pertinence des fiches. Ces dernières sont d’une grande aide, même pour le contrôle continu tout au long de l’année scolaire. Le candidat pourra ainsi faire travailler sa mémoire en retenant les éléments les plus pertinents. L’élaboration de fiches de révision permet surtout de gagner un temps précieux puisqu’il n’est plus besoin de se replonger dans les cahiers pour renforcer les acquis.

À noter qu’une fiche de révision doit être agréable à lire. Soignez votre écriture, utilisez des stylos et des feutres de différentes couleurs. Attention, il ne s’agit pas de réécrire les cours, mais d’y inscrire les idées essentielles, les dates et les évènements importants. L’usage de flèches et de mots clés est parfaitement recommandé. Les fiches de révision font office de cartes mentales où sont schématisées les leçons.

Identifiez vos points forts et faibles en passant des tests blancs

Les tests blancs sont d’usage pour que les élèves puissent préparer le bac dans les meilleures conditions. Ils se tiennent généralement au cours du second trimestre. Toutefois, le timing sera déterminé selon chaque lycée puisqu’il ne s’agit aucunement d’un examen national. Néanmoins, ce type d’entrainement doit être considéré comme un gros contrôle. Le but étant de renforcer les acquis des élèves. Il convient donc de réviser le programme à fond, de vérifier les acquis au fur et à mesure. Les tests blancs permettent aux élèves d’apprendre de leurs erreurs, de tester leurs connaissances en conditions réelles. Ils apprennent aussi à gérer le stress ainsi que la pression. Quoi qu’il en soit, une mauvaise note au test blanc ne signifie pas que vous allez échouer au bac. Il s’agira surtout de rectifier en adoptant les mesures visant à surmonter les difficultés.

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L’importance de connaître votre style d’apprentissage pour bien réviser votre bac

Le style d’apprentissage adopté se fera en fonction des capacités intellectuelles de chaque élève. En outre, il existe différents styles d’apprentissage qui reposent notamment sur le visuel/l’écriture, sur l’auditif ou encore sur la kinesthésie. La vue est l’un des sens les plus sollicités, d’où l’intérêt des supports visuels, des schémas, des fiches de révision, des supports vidéo… Dans un second temps, le style d’apprentissage auditif repose sur les sons et sur les paroles. Quant au profil kinesthésique, il fait surtout référence au ressenti des informations, de l’ambiance ou des gestes effectués de manière répétitive.

Il convient de coupler ces différents styles d’apprentissages avec les techniques comme la révision active qui consiste en une lecture et relecture passive des leçons. Cette habitude vise à renforcer les connexions entre les neurones. Une autre technique consiste s’auto-tester pour optimiser la mémorisation. Quant à la méthode Leitner, elle se résume à réviser les notions non maitrisées. Il en est de même du mode quiz qui est basé sur la théorie de la reconsolidation. Une autre méthode, très répandue, est celle du spacing qui consiste à étaler les révisions dans le temps. Autrement dit, il n’est pas efficace de réviser à la dernière minute.

Il existe aussi divers types d’apprentissage comme l’apprentissage implicite, l’apprentissage explicite, l’apprentissage associatif ou encore l’apprentissage par habituation. Les élèves apprennent aussi par l’observation, par l’imitation ou par l’expérience. Pour ce dernier type d’apprentissage, l’étudiant devra réaliser une expérience ou une action. Il sera amené à réaliser plusieurs essais avant de trouver la solution.

Pour aller plus loin, Abraham Maslow a mis en exergue 4 phases d’apprentissage clés. Sa théorie est considérée comme le fil conducteur visant l’acquisition du savoir pour les élèves. Aussi, l’incompétence inconsciente se traduit par « je ne sais pas que je ne sais pas ». L’incompétence consciente est définie par « je ne sais pas que je ne sais pas » tandis que la compétence inconsciente se traduit par « je ne sais plus que je sais ». En outre, la compétence consciente reflète l’effort et la répétition : « je sais que je sais ».