Il est des secteurs professionnels qui génèrent un véritable engouement. Ainsi en est-il de l’humanitaire, de plus en plus de jeunes diplômés exprimant leur désir de travailler dans le secteur de la solidarité internationale. Partir à l’autre bout du monde, vouloir se rendre utile, aider les autres, faire quelques chose de constructif… Autant de raisons qui, à tort ou à raison, contribuent à forger des vocations dans l’humanitaire pour répondre aux catastrophes naturelles, conflits, déplacements de populations que nous dépeignent au quotidien les médias.
Pourtant, si les candidats sont légions dans le secteur, rares sont celles et ceux qui peuvent réellement évoluer professionnellement dans l’humanitaire. Nous vous proposons donc de découvrir
Se former aux métiers de l’humanitaire et de la solidarité internationale
Mais attention, l’engagement humanitaire ne doit pas reposer sur des facteurs émotionnels ou sentimentaux. Les organisations humanitaires et organismes de solidarité internationale se doivent avant tout d’agir de façon raisonnée, structurée et professionnelle.
Et parce que travailler dans l’humanitaire ne s’improvise pas, plusieurs établissements en France propose aujourd’hui des cursus pour former les futurs administrateurs, coordinateurs de projets, logisticiens… qui pourront intervenir auprès des associations et ONG.
Ecoles privées ou formations universitaires, il est possible de trouver des formations plus ou moins spécialisées du Diplôme Universitaire au Master en humanitaire. Certains établissements proposent en effet des diplômes se concentrant sur les aspects sanitaires et médicaux de l’humanitaire, d’autres concentreront leurs formations sur la logistique, l’administration économique, l’agronomie, l’hydrologie… Enfin, certaines écoles proposeront un regard plus large aux futurs gestionnaires et coordinateurs de projets humanitaires en abordant les thématiques sociales, politiques et humaines.
La clé : expériences et compétences dans l’humanitaire
Si reconnus que soient les diplômes en humanitaire, les associations et ONG recherche plus les compétences que les diplômes. Ainsi, certains professionnels sont particulièrement recherchés par les acteurs de l’humanitaire : hydrogéologue, agronomes, médecins, logisticiens…
De même, un profil expérimenté aura forcément plus de poids que celui d’un débutant, et ce malgré toute sa bonne volonté. Les recruteurs et formateurs incitent donc largement les candidats à ne pas attendre la fin de leurs études pour s’investir dans des projets de solidarité internationale ou des projets humanitaires.
On constate ainsi que la combinaison expérience/compétence/diplôme ouvre des perspectives plus grandes aux candidats riches de tels profils.