Aujourd’hui, des solutions d’accompagnement adaptées aux possibilités ainsi qu’aux perspectives des personnes à mobilité réduite sont proposées pour leur insertion professionnelle. Focus.
Sommaire
Le point sur l’insertion professionnelle des PMR
Un problème de santé mentale ou physique peut freiner l’inclusion dans la société ou l’autonomie d’un individu. Outre ces deux soucis, les personnes en situation de handicap peuvent également souffrir d’une maladie chronique.
Topo sur le handicap
Un individu peut être handicapé pour sur le plan corporel et sur le plan social. Contrairement à une personne non handicapée, un PMR ne peut pas compter sur un corps doté des compétences et des ressources socialement attendues. Ils ne seront pas forcément en mesure de bénéficier pleinement d’une fluidité dans leurs gestes, de maîtriser leurs déplacements ou d’être à l’aise avec cela. Concernant le handicap social, les contraintes et les nécessités diffèrent. La place d’un PMR dans ce cas est relative aux situations sociales qui existent. À titre d’exemple, pour une activité qui nécessite de la main-d’œuvre, même une personne handicapée n’ayant pas beaucoup de qualifications peut espérer trouver sa place. Inversement, les emplois proposés actuellement demandent des qualifications bien éloignées de celles des PMR qui seront alors handicapées face aux conditions sociales d’existence.
Les offres de formation des personnes en situation de handicap
Rejoindre un centre de formation aide grandement les personnes en situation de handicap dans leur projet d’intégration professionnelle. Même s’ils demandent quelques aménagements spécifiques, dans le cadre du travail au sein d’une entreprise donnée, ils sont des employés comme les autres. N’hésitez pas à vous rendre sur le site de la formation pour vous renseigner sur les options qui vous correspondent le mieux et vous ouvrir d’autres perspectives pour l’avenir. Si une PMR fait face à des difficultés d’orientation, nous recommandons une formation dans un centre de pré-orientation, de souscrire un stage de rééducation ou un stage si elle devient inapte à l’exercice de sa profession. Vous trouverez également des organismes d’insertion socioprofessionnelle qui proposent des solutions d’apprentissage dédiées aux adultes et qui concernent les demandeurs d’emploi ne possédant pas le diplôme de l’enseignement secondaire supérieur. Ces méthodes permettent d’acquérir les compétences de base, de l’écriture et maîtriser la lecture ou d’obtenir une qualification professionnelle dans plusieurs domaines.
Les solutions pour faciliter l’insertion professionnelle des PMR
Diverses solutions existent pour simplifier l’insertion professionnelle des PMR ainsi que le handicap en entreprise. En effet, les malvoyants peuvent recourir aux logiciels spécialement prévus pour eux afin de faciliter leur travail. Les malentendants, quant à eux, peuvent compter sur les plateformes de retranscription. Quant aux diabétiques, ils peuvent désormais réaliser leur piqûre sur le lieu de travail. La loi prévoit même des avantages qui facilitent une meilleure accessibilité pour les PMR dans la vie professionnelle.
Le handicap et le travail en France
L’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap en France est traduite par un traitement préférentiel. Il donne forme à une vision de solidarité que nous devons à ces bénéficiaires. Dans ce cadre, la puissance publique ou les acteurs qui remplacent cette dernière sont tenus d’assurer les conditions qui favorisent l’égalité d’accès à l’insertion professionnelle.
L’action publique
L’action publique destinée aux PMR se présente en quatre axes : les obligations, le budget, les territoires et les carrières. L’obligation la plus connue est de fournir un emploi à ceux qui bénéficient de la reconnaissance officielle de travailleur handicapé. Pour le budget, les moyens publics destinés au handicap peuvent s’élever à environ 1,7 % du PIB. Ils peuvent prendre la forme de budgets fournis aux établissements, d’allocations spécialisées ou de crédit alloué à la recherche appliquée et fondamentale. Pour les territoires, les actions publiques s’étendent désormais aux départements et plus seulement aux communes. Quant aux carrières, elles se sont développées jusqu’à devenir des spécialisations. À titre d’exemple, les éducateurs spécialisés, mais aussi les traducteurs français-langue des signes ou autres professionnels sont de plus en plus sollicités.
L’augmentation des nouveaux acteurs
Dans notre société, les acteurs généralistes à l’instar de certaines associations ou des syndicats de salariés disent être encore intéressés par le handicap. Toutefois, le secteur du handicap a connu une montée en puissance de par son dynamisme et par le nombre d’individus concernés. Les PDITH (plans départementaux pour l’insertion des travailleurs handicapés) ont ainsi vu le jour. Ce secteur est par ailleurs caractérisé par l’entrée de nouveaux acteurs, dont les bénéficiaires, le monde patronal et le PDITH.
De la difficulté de l’insertion professionnelle des PMR
La difficulté de l’insertion professionnelle des PMR s’explique par plusieurs raisons : les personnes elles-mêmes, les employeurs et les dispositifs de placement spécialisés. Même si plusieurs mesures sont prises, l’égalité d’accès à l’emploi pour les individus en situation de handicap est encore loin d’être une réalité.
La limitation de l’employabilité
L’employabilité limitée des PMR se construit avec le niveau faible de compétence professionnelle. En effet, 75 % des personnes en situation de handicap possèdent uniquement un niveau de formation de base (BEP ou CAP). On constate également l’insuffisance de formation professionnelle. Heureusement, de plus en plus de formations professionnelles sont proposées pour aider les PMR qui ne possèdent pas les compétences et favorisent leur recrutement. Les compétences sociales sont en outre de plus en plus décalées, car la nature des emplois change. Prenons l’exemple de la relation service client et de l’utilisation de l’ordinateur. Certaines PMR semblent avoir des difficultés pour se glisser dans ce moule en raison de leur gestuelle désordonnée ou de leurs difficultés d’élocution.
La réticence des employeurs
Face aux diverses formes d’incapacités engendrées par le vieillissement et le travail des salariés handicapés, les employeurs ont fait le lien entre handicap et inaptitude. L’on constate aujourd’hui encore que plusieurs entreprises font encore un mauvais accueil aux PMR. Leur taux d’emploi dans les milieux professionnels ordinaires reste stationnaire (4 % au lieu du 6 % légal). Ce taux pourrait même baisser notamment en raison de la fin du principe de proratisation qui a été mis en place par la loi de 1987 ou du départ à la retraite anticipé des baby-boomers reconnus handicapés.