Mêlant enseignement théorique et expérience professionnelle, l’alternance suscite l’intérêt de plus en plus de jeunes de 16 à 25 ans à la recherche d’un apprentissage à la fois en classe et sur le terrain. Faisons le point sur un type de formation qui multiplie les avantages mais qui malgré tout peut comporter des problèmes et des difficultés.
L’alternance : un tremplin vers le monde du travail
Si elle s’est imposée il y a plusieurs dizaines d’années outre-Rhin, il n’en est pas de même dans l’Hexagone pour laquelle ce type de formation a mis du temps à s’installer.
Et pourtant, une large gamme de formations peut s’effectuer aujourd’hui en alternance, du BEP au Bac Pro, en passant par le BTS. Un choix de formation qui va permettre à l’apprentis d’acquérir non seulement un diplôme (BEP à Bac +5), mais aussi une véritable expérience professionnelle, lui permettant une insertion sur le marché du travail simplifiée. Voire dans certains cas une embauche de la part de l’entreprise qui lui aura délivré une formation sur le terrain.
Les difficultés de l’alternance
Mais attention, tout n’est pas toujours fluide en alternance, et en particulier lors des démarches auprès des entreprises.
En effet, il n’est pas toujours simple de trouver une entreprise qui à la fois favorise l’alternance, choisit le bon rythme de travail et qui propose un stage en rapport avec les études de l’apprentis.
Autre inconvénient, l’alternance nécessite de s’adapter à un rythme de travail particulier qui comporte un « double agenda » pas toujours simple à gérer : en effet, l’étudiant aura moins de temps pour ingurgiter les connaissances qu’un étudiant en formation « classique ».
Enfin, un parcours en alternance nécessite de trouver le bon rythme pour l’étudiant : 3 jours de formation, 2 jours à l’école, etc. les schémas sont nombreux et peuvent poser problème à la fois pour l’entreprise et pour l’apprentis.